Blog

L'Ecole des Zombies

Le 04/01/2021

Aux parents qui se laissent déborder par ce problème de société et qui ne réagissent pas ou prennent conscience du problème trop tard.

L’école des zombies,

Vautrés dans un fauteuil, greffés sur une chaise,

affalés sur un lit, peu importe l’endroit

pourvu que sous leurs yeux ils aient, large ou étroit,

un écran, nouveau dieu, nouvelle catéchèse !

Ils sont là mais absents, comme entre parenthèses,

parents, famille, amis, c’était bon autrefois,

perdu dans leur brouillard, ils émergent parfois

le regard éperdu et l’esprit mal à l’aise.

Ne vous y trompez pas : ils sont bien dépendants,

complètement accros, bien coincés en dedans

et là un seul recours : une écran thérapie !

Ajoutez à cela des muscles atrophiés,

je n’exagère pas, vous pourrez vérifier

en observant de près … l’école des zombies !

                                     Pierre Dupuis

Le chemin de la liberté

Le 19/11/2020

Longtemps, j'ai mis du temps à l'accepterCette maladie qu’on nomme addictismeEt longtemps, j'ai cédé au défaitismeCroyant à tort que tout t’était contraire.Maintenant tel le navigateur solitaireDésespérément, je me débat, je me morfondNe trouvant pas l’issue de ces bas-fondsDans lesquels cette « merdouille » perverseM’as mené telle une amie traîtresse.De peu, j'ai évité le naufrageDe ma vie et de celle de ton entourage.Mais voilà qu’au plus profond de moiQuelque chose me dit : « secoue-toi,Je veux vivre et non pas crever ! ».Alors, la raison l’emportant sur l’addictionEt de « cette merdouille » cherchant l’évasion,De ma vie, je cesses d’être le passif spectateur,Pour en devenir, déterminé, l’indispensable acteur.Oh bien sûr, le monstre encore a des crocs,Mais je tiens bon malgré les possibles accrocs.Rejette honte et culpabilité, suis digne,Je le mérite, car je le sais, rien ni personneAssurément, ne vaut la peine que je m’empoisonne.Crois-moi, courtiser ces diaboliques « merdouilles »Ne m'a rapporté que larmes et esclavage.Mais un jour, m'a soif de vivre l’a emportéEt j'ai emprunté le chemin de la liberté.Au bout de la route, crois-en mon expérience,Par la définitive et totale abstinence,Comme moi, plus fort que jamais,Quand la confiance des tiens renaît,Tu retrouveras aussi bonheur et joie de vivre,Alors de fierté et de plaisir tu seras ivre.

Fable ou Réalité ?????

Le 06/11/2020

Fable ou réalité ??

Il était une fois, une femme qui s’installa dans une grotte dans la montagne, pour recevoir l’enseignement d’un gourou.

Elle voulait , disait elle, apprendre tout ce qu’il y avait à savoir. Le gourou lui procura des piles de livres et la laissa étudier seule.

Tous les matins, il revenait à la grotte pour évaluer ses progrès. Il tenait à la main une lourde canne de bois.

Tous les matins, il lui posait la même question : » As tu appris tout ce qu’il y a à savoir ? ».

Et tous les matins, la femme lui faisait la même réponse « Non, pas encore »

Là dessus, le gourou lui assénait un coup de canne sur la tête.
Ce scénario se poursuivit pendant plusieurs mois. Un jour, le gourou entra dans la grotte, posa la question habituelle, reçut la même réponse et leva sa canne pour frapper la femme. Mais cette dernière l’intercepta à mi course
Soulagée d’avoir mis fin à son châtiment quotidien, mais craignant des représailles, la femme regarda le gourou et eut la grande surprise de le voir sourire.
« Félicitations », lui dit il » tu viens de réussir l’examen. Maintenant tu sais tout ce que tu as besoin de savoir.
Comment cela ?, demanda la femme. Tu as appris que tu ne sauras jamais tout ce qu’il y a à savoir. Et tu as appris à faire cesser la souffrance »

Voilà ce qui est question ici : Mettre fin à la souffrance, et reprendre le contrôle de sa vie

Ecriture...

Le 29/07/2020

Il y a des gens qui préfère « consommer », 
Abattu par ces coups de massue que la vie porte au hasard,
Moi, je me suis réfugiée dans des poèmes parfois bizarre,
Où je consommais ces verres de proses pleine de désespoir,
A avoir trop aimé,
Mon cœur s'était consummé....
Ne devenant plus que l'âme de mon être
L'ombre de mes lettres
Pour ne pas faire de peine à mes proches qui sont mon baromètre,
je ne le laissais jamais paraître.

Et puis l'AC.P.A.58 est arrivéee..

Ils ont su faire renaitre en moi cet espoir tant oublié,
Guider mes pas dans cette obscurité,
Ce noir qui en moi c'était gangréner,
Bientôt il aurait fallu m'amputer,
De ce cœur endormi plein de haine,
Ce cœur plein de peine,
Vous avez su le réveiller ….

Tel un soleil d'été sur mon cœur glacé,
Vous avez réchauffé mon âme damné …
Circulant cette renaissance dans mon corps blessé,
Me réveillant de cet enfer sans pitié,
Je me nourrirai de vos « poèmes roses »
En vous l'espoir et les proses,
Toi qui manie la plume en virtuose !!!

 

Nicolas

Le 14/07/2020

Salut Nico …

 

Faut qu'tu m'expliques,

Pourquoi dans ta chanbre d'hôpital, d'un coup,

Tout s'est éteint dans nos cœurs, dans nos têtes,

Tout est devenu gris. J'comprend maintenant qu't'es parti.

 

Je deviens aigri, les machines n'ont pas réussi à te tenir en vie.

V'là qu'c'est fini.

 

J't'ai pris avant que tu partes...., quelques sourires....
Accompagné, tu l'a été, jusqu'à la fin par un médecin.

 

On a fait des conneries étant jeunes, et n'avons pas pris le bon chemin...

 

J'me suis détourné d'ta route, pour enfin te retrouver de Centre en Centre. Tu es même aller te balader en psychiatrie, et, maintenant, c'est fini...

 

Tu vas me manquer

 

Julien
 

Bonjour

Le 20/06/2019

S’enfuir pour ne garder que les bons souvenirs… 
Quand les premiers frimas se posent sur le cœur, 
Mieux vaut suivre l’instinct des oiseaux migrateurs 
Et déployer ses ailes, décider de partir. 

Choisir de s’exiler pour ne pas déranger… 
Mieux vaut quitter la meute et n’être point fardeau, 
Etre loup solitaire et non chien de traîneau, 
Quand au milieu des siens, on se sent étranger. 

Sur la pointe des pieds, tirer sa révérence 
En se félicitant d’avoir eu tant de chance, 
Dans un dernier regard emporter le meilleur. 

Ne pas se retourner, éviter les regrets, 
N’emporter avec soi que moments de bonheur, 
Aller, sourire aux lèvres, heureux et libéré. 


Claudie-Becques

×